L'allergie aux fruits à coque est l'une des allergies alimentaires progressant le plus fortement en France. C'est également une des allergies la plus dangereuses pour les patients concernés.
0,5% de la population française s'est vu diagnostiquer une allergie aux fruits à coque
L’appellation “fruits à coque”(abréviation FAC) est assez vague et souvent mal employée, il est donc essentiel de lister les fruits à coque tels qu’ils sont définis dans le domaine de l’allergologie :
Noix du Brésil
Noisette
Amande
Noix de cajou
Noix de macadamia
Noix
Pistache
Noix de pecan
Et, contrairement à des idées reçues courantes, la noix de coco, la noix de muscade, les pignons de pin, les châtaignes, les cacahuètes et les graines de courge et de tournesol ne sont pas des FAC. Ces produits peuvent cependant provoquer des allergies, et doivent être testés séparément.
L’allergie aux fruits à coque, souvent abrévié FAC, est assez courante et touche environ 1 personne sur 200 en Europe. Son évolution est assez stable.
La sensibilisation aux fruits à coque est provoquée par la mise en contact avec l’un de ces fruits.
Les fruits à coque sont omniprésents dans les produits alimentaires industriels et font l’objet d’une obligation de déclaration sur les étiquettes de composition des produits (Règlement n°1169/2011). Les protéines allergènes étant volatiles, les industriels ont fait le choix de déclarer également la probable contamination de leurs produits avec ces allergènes. Il s’agit ainsi des mentions « traces possibles de fruits à coque » ou encore « ce produit est fabriqué dans un atelier manipulant des noisettes ».
Il est important de noter que de nombreux produits cosmétiques contiennent également des FAC. Si les allergies de contact semblent avoir des réactions se limitant à des conséquences cutanées, la mise à la bouche, notamment chez l’enfant, des mains contaminées par un produit cosmétique peuvent avoir des conséquences bien plus graves, que nous détaillons plus bas.
L’allergie alimentaire aux fruits à coque présente plusieurs formes de symptômes :
Le symptôme le plus grave de l’allergie aux FAC est le choc anaphylactique pouvant entraîner la mort subite.
Disparition de l'allergie aux fruits à coque sans traitement
Disparition de l'allergie aux fruits à coque par réintroduction
Lors de la découverte d’une allergie aux fruits à coque chez un patient, les allergologues ordonnent une éviction totale de ces éléments dans l’alimentation du patient.
Le contrôle systématique des étiquettes de produits alimentaires, mais aussi cosmétiques s’impose alors comme quotidien essentiel du patient allergique.
Un suivi régulier, basé sur des prises de sang, afin de contrôler l’évolution des Ige des allergènes de fruits à coques est alors mis en place.
Lorsque cette évolution est positive, le patient peut se voir prescrire une Imunothérapie orale (ITO). Cela signifie que l’allergène va être administré par voie orale
en quantité infime au patient, en milieu hospitalier. Si cette mise en contact avec l’allergène ne provoque pas de réaction importante chez le patient, les doses sont alors augmentées. L’allergologue définit le seuil permettant au patient de continuer sa désensibilisation à domicile.
L’ITO présente, selon les études, un taux de réussite allant de 63 à 82% de réussite à court terme pour les allergies aux fruits à coque. Les études sont cependant trop récentes pour confirmer une désensibilisation totale à l’allergène à long terme.
Les risques principaux associés à l’allergie aux fruits à coque sont l’asthme et le choc anaphylactique. Ainsi, il est essentiel de mettre en place dans un premier temps un traitement de fond de l’asthme, défini par un allergologue ou un pneumologue.
Le patient devra également mettre en place un protocole d’urgence en place avec son médecin référent. Pour les enfants scolarisés, ce protocole se met en place sous forme d’un PAI (Projet d’Accueil Individualisé).
Ce protocole contient une mise en place d’actions graduées selon l’évolution clinique du patient. C’est à dire qu’on adapte le traitement d’urgence selon si le patient se rétablit ou non.
Le protocole débute par la prise d’un bronchodilatateur (dosage défini par le médecin), d’antihistaminiques et de corticoïdes oraux et peut aller jusqu’à l’auto-injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique.
La dégradation d’un patient lors d’une allergie aux FAC étant très rapide, il est essentiel d’avoir toujours à portée de mains le protocole et les traitements, afin de pouvoir agir dans les meilleurs délais.
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Source : site ALK
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