Les symptômes de l'allergie au céleri se manifestent généralement rapidement après l'ingestion, dans les minutes à deux heures suivant l'exposition, et présentent souvent une évolution progressive pouvant débuter par des signes localisés avant de s'étendre à l'ensemble de l'organisme. Cette allergie peut provoquer des réactions d'intensité variable, depuis le simple syndrome d'allergie orale jusqu'au choc anaphylactique dans les cas les plus sévères.
Les manifestations les plus fréquentes débutent souvent par un syndrome d'allergie orale caractéristique : démangeaisons et picotements dans la bouche et la gorge dès les premières bouchées, sensation de brûlure ou d'irritation des lèvres et de la langue, gonflement localisé de la bouche, des lèvres ou de la gorge, et parfois une modification du goût avec sensation métallique désagréable.
Ces symptômes oraux constituent souvent les premiers signes d'alerte et peuvent soit rester localisés, soit évoluer vers des manifestations plus généralisées.
Les symptômes cutanés incluent une urticaire pouvant débuter de façon localisée (mains, visage) puis s'étendre rapidement, des démangeaisons intenses parfois généralisées, un eczéma aigu ou l'aggravation d'un eczéma préexistant, et dans les cas plus sévères, un gonflement du visage, des paupières et parfois de la langue créant un faciès caractéristique inquiétant.
Ces réactions cutanées s'accompagnent souvent d'une sensation de chaleur et peuvent persister plusieurs heures.
Au niveau digestif, l'allergie au céleri provoque des nausées souvent rapides après l'ingestion, des vomissements parfois répétés, des crampes abdominales pouvant être intenses, des diarrhées aiguës, et une sensation générale d'inconfort digestif. Les symptômes respiratoires peuvent inclure une toux sèche persistante, un écoulement nasal, des éternuements répétés (particulièrement chez les enfants polliniques), un essoufflement, et dans les cas sévères, un bronchospasme avec sifflements.
Le choc anaphylactique, bien que plus rare qu'avec d'autres allergènes majeurs, reste possible et nécessite une intervention médicale d'urgence avec injection d'adrénaline.